Pour accroître son développement et racheter encore plus d’hôtels, Algonquin Management Partners vient d’ouvrir son capital à Bpifrance et BNP Paribas Développement, à hauteur de 23 M€.

Le fonds d’investissement français créé en 1998 par Jean Philippe Chomette a pour objectif de créer un réseau d’hôtels rénovés haut de gamme en France et à l’étranger. Il vient de passer un cap en ouvrant le  capital d’Algonquin Management Partners, la société de gestion à deux sociétés de financements, Bpifrance et BNP Paribas Développement tout en gardant la majorité dans cette structure via Algonquin SA,  la société mère réunissant le fondateur et l’équipe de management autour de Frédéric de Brem, président d’Algonquin Management Partners et de Stéphane Obadia, directeur du Développement.

Cet apport en fonds propres de 23 M€ devrait donc permettre, d’après le président d’Algonquin Management Partners, de réaliser de nouvelles transactions, aux côtés de partenaires nouveaux qu’ils soient investisseurs institutionnels, family offices ou fonds de private equity. Les  nouvelles opérations visent de nouveaux pays d’implantation comme la République Tchèque, l’Espagne en plus de l’Italie, la Belgique, la Pologne, le Royaume-Uni et l’Allemagne où le groupe est déjà présent. L’objectif est de réaliser trois investissements supplémentaires par an pour atteindre un portefeuille d’actifs de 2 milliards d’euros à horizon 2020. 

A ce jour Algonquin Management Partners détient 40 hôtels sous gestion soit 8 000 chambres pour un total d’actifs de 1,5 milliard d’euros. 

 Le groupe 9 Hotel que préside le toulousain Jérôme Quentin-Mauroy vient d’effectuer sa première acquisition en Suisse.

Pour sa première acquisition en Suisse, Jérôme Quentin-Mauroy s’est installé à Genève dans le quartier du Pâquis à 300 m de la gare et du lac. Cet établissement de 63 chambres classé 3* vient ainsi compléter la collection de boutique hôtels démarrée en France sous l’appellation 9 Hotel. 

Après d’importantes rénovations  confiées au cabinet portugais  Saraiva, l’hôtel passera  à 56 chambres, tout en restant 3 *  avec 8 suites, 42 chambres et 6 singles. Les travaux ne causeront pas de fermeture à  l’hôtel qui, grâce à ses deux bâtiments distincts, rue  de Berne et rue de Neufchâtel ne devrait fermer que sur une très courte durée. A son ouverture, l’hôtel pendra le nom de 9 Hôtel Pâquis.

5^ème  hôtel du groupe à l’étranger,  après les trois situés à Paris dont un immeuble en cours de transformation près du BHV et dont la décoration intérieure a été confiée à Philippe Starck, le groupe toulousain poursuit son développement en France et en Europe. Il devrait ouvrir à Lisbonne, un an après l’ouverture d’un  premier hôtel  5*, un nouvel hôtel 4* de 53 chambres  situé cette fois dans le très touristique et populaire quartier de l’Alfama.

Et comme pour toutes les précédentes, cette acquisition s’est effectuée sur fonds propres et dette bancaire classique sans avoir besoin de recourir à des investisseurs extérieur. www.9-hotel-collection.com/.fr

L’hôtel Renaissance Paris République a été inauguré officiellement mercredi 16 novembre. Devant un parterre d’officiels et de professionnels, Emmanuel Berteau, directeur général de Boissee Finances a rappelé l’importance de cette restructuration qui a coûté 50 millions d’euros pour devenir un élégant hôtel 5* dans un nouveau bâtiment , le 75^ème hôtel pour Boissee Finances.

« En 17 ans, nous avons ouvert 75 hôtels, soit un parc de 8 300 chambres » a déclaré le directeur général de ce groupe, l’un des tout premiers et des plus importants franchisés d’Accorhotels. Pourtant ce franchisé « historique» d’Accorhotels qui a récemment ouvert sur Paris deux Novotel et deux Ibis styles, a changé cette fois et fait des infidélités à Accorhotels en choisissant l’enseigne Marriott.  « Le recours à une enseigne Marriott est un choix délibéré,  a-t-il  précisé  « afin de nous permettre de  bénéficier d’une clientèle américaine plus importante  ».

Et pour apporter toute l’authenticité du quartier à une clientèle internationale peu habituée à cet environnement bobo -branché, Boissée a retravaillé les espaces collectifs avec l’architecte Eric Haour  qui a recomposé l’aménagement intérieur, réalisant deux cours intérieures, un jardin et beaucoup d’espaces verts. Et pour la décoration intérieure confiée à Didier Gomez le groupe a choisi un style  métissé », très proche de son environnement.  

L’hôtel Renaissance Paris République, le premier 5* du 10^ème arrondissement et du quartier République - Faubourg Strasbourg Saint-Denis est aussi, pour Rémy Fréraud, le maire du 10^ème  arrondissement « une façon de renforcer l’attractivité du quartier, et de créer une dynamique qui devrait profiter à tout le secteur ».  De son côté Pitch Promotion, qui a dépensé plus de 50 millions pour les travaux, a rappelé que l’hôtellerie était devenu un axe stratégique fort pour le groupe, avec à ce jour plus de 600 chambres développées à son actif. Un autre hôtel Marriott, est d’ailleurs déjà en cours. Financé par Axa Reim il devrait par ailleurs voir le jour à proximité de la gare de Lyon sous l’enseigne Courtyard. Cet hôtel de 249 chambres qui sera développé en 4* sera  réalisé après une transformation importante de surfaces de bureaux et devrait ouvrir mi-2018.

D’après l’Organisation Internationale du Tourisme, le tourisme international affiche  sur les neuf premiers mois une croissance de + 4% avec 34 millions d’arrivées internationales de plus que l’an dernier.

Contre vents et marées et malgré un contexte géopolitique troublé et une conjoncture économique morose, le tourisme international affiche une croissance solide.

Parmi les destinations préférées des touristes internationaux, l’Asie Pacifique fait la course en tête  avec 9% d’arrivées de touristes dans le monde, quatre pays se détachant nettement avec des croissances à deux chiffres, la République de Corée  + 34%, le Vietnam + 36%, le Japon + 24% et le Sri Lanka +15%.

En Europe, la croissance est aussi présente à un rythme plus lent avec + 2% en nombre d’arrivées et de grandes disparités entre les pays puisque la France, la Belgique et la Turquie sont toutes les trois en baisse.

Les Amériques connaissent une belle croissance en 2016  avec + 4% d’augmentation, et principalement en Amérique du Sud avec + 7%. Enfin le continent africain (essentiellement les destinations subsaharienne) enregistrent +  8%  de croissance alors que le Moyen-Orient dans son ensemble est en baisse de - 6% même si l’OMT signale une remontée progressive des arrivées notamment en Egypte.

Dans le Top 5 des plus pays les plus dépensiers, la  Chine reste le n° 1 avec une hausse des dépenses  de + 19 %, suivi loin derrière par les Etats Unis avec + 9%, l’Allemagne avec + 5%, le Royaume-Uni avec  + 10 % et la France avec + 3%.

Parmi les dix pays ayant observé ou repris une croissance à deux chiffres l’Egypte (qui était tombée très bas) repart avec + 38% suivi par l’Argentine + 27%, l’Espagne + 19%, l’Inde + 16%, la Thaïlande + 15% , l’Ukraine + 15%,  l’Irlande + 12% et la  Norvège + 11%.

Le groupe d’Olivier Carvin va peut-être pouvoir dormir tranquille. En janvier, Maranatha  devrait signer avec un investisseur européen pour refinancer les Hotels du Roy tout en cédant 50% de son capital.

C’est un vrai soulagement pour  Maranatha. Il devrait pouvoir finaliser l’acquisition des Hotels du Roy et rembourser le fonds souverain étranger qui avait fait partie du tour de table initial pour acheter les hôtels du Roy aux côtés de Maranatha et des investisseurs partenaires. Or depuis le mois de juin le groupe cherchait désespérément à refinancer sa dette auprès des banques françaises qui, refroidies par les événements en France ne donnaient pas suite. L’intervention de ce nouveau fonds d’investissement est un soulagement, avec dans le deal la montée dans le capital à hauteur de  50%   et le remboursement de la dette à hauteur de 100 % avec des taux d’intérêt à 1,5 % contre les 6 %  provenant des fonds étrangers. En valeur absolue, cela équivaut à une augmentation de capital de 100 M€ et la signature d’un prêt de 200 M€ dont 40 M€ vont servir à financer les travaux des hôtels. « Nous avons enfin trouvé un accord qui nous permet de sortir la tête hors de l’eau » déclare Olivier Carvin le PDG.  

Une solution qui s’ajoute à une autre bonne nouvelle  avec des résultats plutôt satisfaisants pour le groupe malgré une année très difficile pour l’activité hôtelière en France. Ainsi sur Paris, où la baisse nationale a été la plus sensible, le chiffre d’affaires du groupe n’a diminué que de 9 % (contre 15 pour la plupart des hôtels), sur la montagne, les résultats en revanche ont connu de jolies progressions à savoir + 6%. De même sur la Côte d’Azur, le groupe a bénéficié de l’Euro de Foot  « notre chiffre d’affaires est resté stable à 123 M€ contre 122,7 M€ l’an dernier » précise encore Olivier Carvin.

Enfin, dernière bonne nouvelle, les résultats se présentent à 2 chiffres pour l’année et ont été multipliés par 4  «pour la bonne raison que certains des hôtels que nous avions en travaux ont ré-ouverts, cette fois totalement rénovés » précise encore le PDG.

Fort de ces nouveaux éléments Maranatha a repris le développement du réseau « avec en 2018,  la finalisation de l’acquisition de deux hôtels, sur Val d’Isère et Courchevel, d’une valeur de 30 et 40 M€ »  précise le PDG,  des hôtels classés 4 et 5 « soit d’ici la fin de l’année environ 100 M€ d’acquisition » précise encore le dirigeant.  « Notre objectif est in fine d’atteindre le milliard d’actifs sous gestion d’ici deux ans, ce qui est possible puisque nous en sommes à 700 M€. »  

Maranatha devrait par ailleurs faire encore parler de lui en 2018 avec l’ouverture en juin sous enseigne CURIO de l’hôtel Astor dont les travaux en cours devraient se terminer au printemps 2018. Nul doute que le groupe saura communiquer sur une ouverture particulièrement attendue.

Le groupe Melia leader de l’hôtellerie en Espagne annonce des résultats spectaculaires en hausse sur les 9 premiers mois de l’année dopés par la reprise de l’activité touristique.

Grâce à sa pertinente politique de rénovation dans les hôtels, Melia récolte les fruits de cette nouvelle stratégie lui ayant permis d’augmenter ses prix moyen et ses taux d’occupation. La poursuite cette politique de rénovation des hôtels va s’accélérer pour améliorer la qualité des hôtels    grâce à la création d’une joint-venture alors que de son côté, Melia va surtout se concentrer sur la gestion des établissements.

Sur les 9 premiers mois, Melia tirant les fruits de sa politique de rénovation de ses hôtels et de la bonne conjoncture en Espagne a enregistré une hausse globale de RevPar de + 15,1% voire de + 40% dans certains établissements. Le groupe a par ailleurs enregistré un bénéfice net de 92,2 M€ soit une hausse de 74% par rapport au début de l’année. Par ailleurs, la dette du Groupe s’est améliorée de 240 M€ passant de 769 à 529 M€, une situation qui a eu pour conséquence l’amélioration des ratios financiers et notamment celui de la dette nette / Ebitda que le Groupe espère maintenir à 2,5 voire 3.

Enfin, en 2016 Melia s’est installé sur de nouvelles destinations stratégiques comme le Vietnam, l’Indonésie, le Qatar, le Cap Vert et la Tanzanie mais aussi au Kazakhstan, en Iran et aux Maldives.  Enfin, sur les nouveaux hôtels ouverts, 93 % ont été signés en contrat de management et 7% seulement en « lease ». 

Décidement les groupes espagnols font la course en tête. Tout comme Melia, NH Hotel enregistre une hausse de chiffre d’affaires à 9 mois de + 6,7%, et un résultat net de 21,5 millions soit en amélioration de 35,4 millions d’euros par rapport à l’année précédente, où le résultat net était en baisse de 13,9%.

Le Plan stratégique mis en place par NH Hotel Group depuis 2014 soutenu par ailleurs par une  conjoncture favorable aux hôtels en Espagne, montre sur les neuf premiers de l’année 2016 toute son efficacité.

Le choix fait par NH Hotel d’adopter depuis cinq ans un pan de rénovation importants, pour 59 de ses hôtels (en attendant les 3 autres en 2016), tout en poursuivant son développement semble très apprécié par les clients c’est ce que tend à démontrer le groupe en expliquant que sur le Baromètre Tripadvisor,  34% des hôtels du groupe se trouvent dans le Top Ten quand le client recherche un hôtel.

Une stratégie mise en place qui a permis d’augmenter le niveau de qualité des hôtels, et donc d’avoir une incidence directe sur les résultats du groupe grâce notamment à l’augmentation des prix moyens.

Par ailleurs  le développement international de la NH Collection  (67 hôtels répartis dans 13 pays)  notamment en Amérique Latine, ont permis de renforcer l’image du groupe, à l’exemple de ces deux  nouveaux hôtels 5 étoiles qui  s’ouvrent après rénovation, le Casa Succia de Madrid et le Rambla de Cataluna à Madrid et Barcelone et intègrent la NH Collection.

Enfin, la vente d’actifs non stratégiques, le lancement d’une nouvelle émission d’obligations à des taux avantageux a permis au groupe de rembourser une partie de sa dette bancaire  comme l’indique  son résultat net estimé à +  21,5 millions d’euros sur  les 9 mois 2016 contre – 13,9 millions d’euros en 2015 sur la même période.

La première coopérative d’hôteliers indépendants, composée de plus de 550 hôtels avec près de 20 000 chambres modifie sa gouvernance et lance une stratégie innovante dans le domaine de la distribution.A l’occasion de son congrès annuel qui s’est tenu le 7 novembre dernier, sur le salon Equip’Hôtels, le groupe SEH United Hoteliers modifie sa gouvernance. Philippe Marguet  est nommé Président Directeur Général du Directoire avec à ses côtés Stéphane Barrand, Directeur général, alors que Jean Lavergne reste président du Conseil de Surveillance.

Les anciennes commissions de travail sont par ailleurs transformées en clubs SEH pour plus  de lisibilité. «Nous en avons constitué huit» déclare Jean Lavergne, chaque club  ayant à sa tête un binôme, composé d’un hôtelier et d’un permanent qui réunira de 6 à 10 hôteliers. « Avec ce dispositif, nous souhaitons faire davantage participer les hôteliers à la vie de la coopérative » déclare  Philippe Marguet, directeur général adjoint. Les thèmes de ces clubs ont d’ailleurs été choisis  par les hôteliers  qui en désignent les thèmes : achats, commercial, marketing, projet hôtelier de la Porte Montmartre, développement France et Europe, nouvelles technologies et enfin ressources humaines & formation. 

Pour Philippe Marguet ce système est particulièrement profitable aux hôteliers  qui prend en exemple le système des achats, dont le process a été déjà  modifié avec des résultats tangibles « le catalogue fournisseurs a été revu.  Avec ce nouveau dispositif les hôteliers achètent mieux.» 

Grâce à  cette nouvelle organisation et à ces  modifications de structure, la SEH United Hoteliers est bien en ordre de marche pour 2017. Et parmi les nouvelles dispositions, la SEH envisage la suppression des commissions hôtelières. Désormais, qu’il vende une nuitée, un package, un séminaire ou une prestation à un groupe, l’hôtelier n’aura plus à régler de commissions à partir du moment où il passera par le réseau SEH. Toutes les prestations seront vendues à prix coûtant. «Cette solution, choisie par les hôteliers eux-mêmes est un vrai service que nous apportons aux hôteliers » déclare Jean Lavergne président. «Cela va permettre de libérer le commercial» précise-t-il. «Toutes les prestations seront sur le même statut, y compris les soirées étapes, plus difficiles à vendre sans commissions».

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