Vous êtes vous déjà demandé sur quels critères un recruteur sélectionnait les candidatures ? Comment il s’y prenait pour identifier la personne apte à assumer les responsabilité du poste à pourvoir ?

Denis Dessapt Laroze, consultant associé d’Active Recruitment, le département cabinet de recrutement et chasseur de tête de votre site d’emploi Active Tourism, lève le voile sur ses méthodes.

Si vous répondez à l’une des annonces diffusées sur nos sites, forte sera la probabilité que votre candidature soit lue par Denis Dessapt Laroze qui a rejoint Active Recruitment au début du printemps. Avec près de 20 ans d’expérience en ressources humaines acquises en cabinet et en entreprise, dont Disneyland Paris, et une nouvelle orientation en hôtellerie et en restauration, ses méthodes pourront être interprétées comme une source de conseils par tous les candidats.

« La mission consiste à savoir détecter chez une personne la bonne alchimie de compétences et de personnalité, en dehors bien entendu des compétences techniques inhérentes aux fonctions du poste à pourvoir.

« En principe, les compétences sautent aux yeux à la lecture du CV. Mon conseil est de ne jamais hésiter à écrire, ré-écrire,  des qualités qui semblent évidentes par rapport à la nature du poste, comme par exemple des compétences en management, ou en gestion, en commercial et en les accompagnant d’arguments factuels comme la taille de l’équipe, des progressions en pourcentage ou en valeurs, etc.

« Il existe une règle qu’il faut appliquer avant de postuler. « Est-ce que mes compétences et mon expérience sont en adéquation avec le poste à pourvoir  ? » et ensuite «Mon CV reflète-t-il  vraiment qui je suis et met-il bien en valeur mes qualités ? ».

La lettre de motivation n'est pas une simple formalité d'usage

Il y a trois choses à savoir. Un bon CV déclenche un coup de fil. Il doit donner envie au recruteur de rencontrer le candidat. Un autre élément entre en ligne de compte. C’est la lettre de motivation qui n’a rien d’une formalité. Le duo lettre et CV est toujours d’actualité même à l’heure des candidatures en ligne et de la messagerie électronique. C’est un élément complémentaire qui permet d’asseoir les motivations et qui transmet en même temps des éléments de la personnalité. Tout compte. La construction des phrases, l’orthographe, la présentation générale. Une lettre peut trahir quelques défauts mais elle peut souligner un trait de caractère ou une qualité qui n’était pas assez bien mise en valeur dans le CV.

L’autre rôle de la lettre de motivation permet de vérifier que le candidat a bien compris l’annonce. C’est un élément qui permet de rassurer le recruteur et le motivera à décrocher le téléphone et prendre rendez-vous. Ce qu’il faut retenir aussi de la lettre de motivation, c’est que c’est un moyen de personnaliser une candidature. Le CV est purement factuel. On aligne des expériences, des noms d’entreprises, des résultats. La lettre introduit des informations personnelles.

Le dernier élément de sélection avant un premier entretien

« L’ultime étape avant une éventuelle première rencontre est  la conversation téléphonique de pré-sélection. Elle permet de passer en revue tout une série de questions pour vérifier les compétences, « sentir » si le candidat est vraiment prêt à relever le défi de se lancer dans une nouvelle carrière. Tout est pris en note. Lorsque le candidat semble correspondre au profil recherché, la deuxième phase du processus de recrutement peut débuter avec un entretien en face à face.

En conclusion :

-    Lisez attentivement la description du poste et soyez objectif avec vous-même avant de répondre.

-    Vérifiez si l’adéquation entre votre CV et le poste à pourvoir est mise en valeur. Il n’existe pas un mais plusieurs CV pour être au plus près de la réalité en fonction des profils de postes.

-    Soignez votre lettre de motivation car c’est un reflet de vous-même. Elle peut également être utile et faire la différence en cas d’hésitation à la lecture de votre CV

-   La prise de rendez-vous est une conversation de pré-sélection

Le secteur du tourisme est particulièrement sensible à l’évolution du comportement des internautes qui organisent leurs voyages par des voies non conventionnelles:  avis en ligne, visites virtuelles des hôtels, partage d'expériences...
Il est devenu indispensable de maîtriser les outils du Web 2.0 afin de donner de la visibilité à son établissement. C’est pourquoi, l’échangeur PME propose un cycle complet de 4 formations pratiques couplées à 2 modules de perfectionnement animés par Rodolphe Delaunay, spécialiste du e-Tourisme, pour comprendre les enjeux, augmenter son chiffre d'affaires grâce à Internet et fidéliser ses clients.
Ces sessions de formations sont limitées à 12 participants.

Pour plus de renseignements ciquez ici

> Programme formations HOTELIERS

    •lundi 17 octobre : e réputation
Transformer les avis des clients en outils de fidélisation - Principes et fonctionnement des sites d’avis - Gérer son compte pro sur Tripadvisor, Vinivi - Savoir ce que l’on dit de votre établissement.

    •lundi 14 novembre : Facebook twitter
Comment animer ses communautés sur les réseaux sociaux - Les réseaux sociaux dans le secteur du voyage - Les applications pros (page Facebook, Twitter, …) - Utilisation d’un outil pour animer ses communautés

    •lundi 21 novembre : module de perfectionnement Facebook
Gérer sa page pro sur Facebook, bien répondre à un avis, …

    •lundi 28 novembre : Outils du web 2.0 (mobile, maps...)
Comment optimiser la visibilité de votre site Internet avec les outils du web 2.0 : Panorama des outils web 2.0 dans le secteur du voyage - Géolocaliser son hôtel sur le web : Google maps, dismoiou, … - Communiquer sur les outils Web 2.0
 
    •lundi 5 décembre : les règles d'or du référencement
Fondamentaux et bonnes pratiques - Référencement Google : améliorer son positionnement - Méthodes et outils pour analyser son site

    •lundi 12 décembre : module de perfectionnement Google adwords
Créer une campagne Google adwords, diaporama sur Flickr, …

Le Salon des Micro Entreprises se déroulera à Paris, au Palais des Congrès du 11 au 13 octobre prochain. C’est l’occasion pour vous de développer votre réseau en participant aux conférences, forums, ateliers et formations qui seront organisés tout au long de cette manifestation. Au travers des thèmes des conférences vous apprendrez à devenir un entrepreneur 2.0 en développant votre activité grâce aux réseaux sociaux et en découvrant les bonnes pratiques à appliquer sur le réseau professionnel Viadeo.

La visite du salon est gratuite. Pour plus de renseignements, suivez ce lien

La deuxième édition du Forum du e-Tourisme se tiendra le 11 octobre 2011 à Marseille dans le cadre du salon Top T.I.C. 2011, le rendez-vous des Technologies de l’information et de la Communication.

Top T.I.C. 2011 est le salon qui permet de faire le point sur l’usage des technologies de l’information et de la communication, d’en mesurer les impacts sur la compétitivité de vos activités et de partager votre expérience entre professionnels.

La Chambre de Commerce et d’Industrie Marseille Provence, très impliquée depuis de nombreuses années dans cette thématique, accueillera le 2ème  Forum du e-Tourisme organisé dans le cadre du salon Top T.I.C.

« Le web offre des perspectives de plus en plus nombreuses en matière de distribution ou de promotion avec l’apparition du web 2.0, des réseaux sociaux, ou encore de l’internet mobile, mais comporte aussi des risques. Que faire pour toucher et garder des clients ? Quels sont les meilleurs canaux de distribution ? Comment entendre les clients de mon établissement ? »… explique Franck Recoing, Vice-Président de la CCIMP. "Le rôle de la Chambre de Commerce est d’améliorer la compétitivité des entreprises sur le Web afin qu’elles puissent répondre aux nouvelles attentes des clients. La CCIMP, en multipliant les actions concrètes à l’instar de ce Forum installé au sein du salon,  permettra aux établissements de la région de découvrir et de réussir le nouveau virage de l’e-Tourisme".

Programme du Forum e-Tourisme

* Booking… Expedia… site Internet… faut -il être présent sur tous ces supports pour se développer ?
Intervenant : Clément DELPIROU, Directeur Général - BEDOUK SOLUTIONS
   
* m-tourisme : appréhender les comportements et les attentes de vos clients et savoir comment communiquer sur ces terminaux ?

* Comment gérer sa e-réputation et tirer parti des réseaux sociaux comme FourSquare, Facebook, etc. ?
 Intervenante : Maud LARPEN, Senior Manager, Partnerships – TripAdvisor

La journée se clôturera par la remise du Trophée de la Performance Touristique

Le marché des "Marchés de Noël" représente un poids économique important pour l'Alsace qui s'enorgueillit d'être le berceau historique de ces manifestations en France. Par ailleurs, la ville de Sélestat, dans sa Bibliothèque Humaniste, conserve jalousement la plus ancienne mention écrite sur le sapin de Noël.

Une opération de repérage a eu lieu en Alsace entre le début de l’été et la rentrée. C’est en effet pendant les plus beaux jours qu’est sélectionné le grand sapin – d’une hauteur de 30 mètres minimum –qui ornera la place Kléber de Strasbourg dès la fin du mois de novembre.

La tradition du sapin trouve son origine en Alsace quand, au Moyen-âge, couvert de pommes, il symbolisait l’arbre du Paradis pour illustrer les récits de l’histoire de la création  que l’on contait devant les églises la veille de Noël.

Quel rapprochement peut-on faire entre un (grand) sapin de Noël et l’emploi ?

Le sapin est indissociable du « Christkindelsmärik » ou « Marché de l’Enfant Jésus », nom donné au traditionnel Marché de Noël qui se tient à Strasbourg depuis 1570. Cette tradition alsacienne qui traverse les siècles et a essaimé en Europe est devenue aujourd’hui un événement touristique et un enjeu économique considérable pour la ville et la région entière.

Cette opération qui débute à la fin du mois de novembre et s’achève la veille de Noël a été baptisée en 1991 «Strasbourg, Capitale de Noël ». Un site Internet est entièrement dédié à l’événement..

Selon les données recueillies par l’Office de Tourisme de Strasbourg, plus de 2 millions de visiteurs viennent passer ici une journée, ou s'attarder un week-end ou plusieurs jours, pour profiter du marché de Noël, mais aussi pour découvrir le patrimoine exceptionnel de la ville, ses richesses culturelles, architecturales et … gastronomiques.

En termes de retombées pour l’économie locale, on estime que les visiteurs dépensent globalement près de 160 millions d’euros. L’origine des visiteurs est désormais internationale. Strasbourg intéresse et attire grand nombre d’Européens, d’Asiatiques et d’Américains.

En plaçant la capitale alsacienne à 2 h 20 de Paris, la liaison TGV a drainé encore plus de visiteurs vers la manifestation. 200 000 voyageurs peuvent emprunter des TGV supplémentaires et des rames en duplex les week-ends durant la période de Noël. Avec l’ouverture du TGV Rhin-Rhône le 11 décembre prochain, Strasbourg espère attirer encore plus de touristes en provenance du sud de la France.

Les transporteurs y trouvent leur compte car les marchés de Noël alsaciens sont devenus une destination à part entière et l’on compte jusqu’à 600 autocars certains week-ends de décembre. Les croisières et les navettes fluviales trouvent également leurs adeptes.
Les premiers gagnants de cette thématique sont les hôteliers et les restaurateurs qui voient bondir leur taux d’occupation pour atteindre de 85 à 90 %

Les recettes vont de pair avec l’emploi, et l’on rencontre parfois des profils inattendus impliqués dans les préparatifs et le déroulement des opérations. Une aire importante de Strasbourg est monopolisée pour l’événement qui réunit environ 300 chalets d’exposants. Les agents de la ville, bien sûr (plus de 150 pendant la période de Noël) mais aussi des forestiers, des transporteurs, des décorateurs, des électriciens. A l’année, 10 comités de pilotages son monopolisés et réunissent une vingtaine de services et une trentaine de chefs de projets.

Les marchés de Noël représentent une part significative du chiffre d’affaires annuel de la région. Pour certains artisans, cette période est l’opportunité de réaliser en un mois le chiffre d’affaires de toute une année.

On estime à plusieurs milliers les « petits jobs d’hiver » générés par l’opération. Une sympathique opportunité pour arrondir ses fins de mois ou pour se découvrir une vocation dans les métiers de bouche, par exemple.

Comment expliquer le succès des marchés de Noël alsaciens, en particulier le marché de Strasbourg ?

Pour le Maire de Strasbourg, Roland RIES, et son équipe, la clé du succès réside dans la recherche et le respect de l’authenticité, culturelle et spirituelle. L’ambiance est chaleureuse et l’humeur festive. Un programme d’animation très fourni offre en outre de multiples occasions de faire découvrir une terre de traditions et un patrimoine culturel très riche. La fréquentation des musées bénéficie de la manne des visiteurs qui se déclarent prêts à revenir visiter la ville et la région à une autre période.

L’authenticité et le respect des traditions font l’objet de la plus grande attention. Pas question de trouver sur un stand un produit « made in China ». L’opération « Strasbourg, Capitale de Noël » s’est engagée dans une démarche qualité. Ainsi, un comité de sélection des candidatures examine tous les produits, que ce soit des objets de décoration ou des produits alimentaires. L’application de ce règlement permet de présenter une homogénéité des produits, gage d’authenticité à la clé.

Crédit photo : Reza Afchar Naderi

Incroyable ! A Gertwiller, en plein centre du village se dresse une maison… en pain d’épices. Tout droit sortie du fameux conte des frères Grimm, "Hansel et Gretel", la façade de la maison Lips en trompe l’œil annonce la couleur d’une institution régionale labellisée « Entreprise du Patrimoine Vivant ». Lips est l’héritière d’une entreprise fondée en 1806 qui abrite un musée de pain d'épices et d'art populaire alsacien, un atelier de fabrication artisanale de pain d'épice ainsi qu'un magasin de vente.

C’est Michel Habsinger, quatrième génération de pains d’épiciers (un terme consacré) et détenteur d’un savoir-faire régional séculaire qui le détient. Il partage avec son fils le secret de recettes fameuses. Dans l’atelier, 6 personnes s’activent toute l’année, avec deux pics de fabrication au moment de Pâques et de Noël. « Il n’existe pas de formation pour devenir pain d’épicier. Il y a deux choses qui comptent dans l'apprentissage : la vocation et le travail. C’est un métier très polyvalent. Il faut apprendre à assembler les pâtes, les laminer, les cuire, les décorer, les emballer…. » nous explique-t-il. Le personnel qui travaille chez lui vient d’horizons différents et n’est pas forcément issu d’une formation dans les métiers de bouche. Tout s’apprend sur place sauf... le secret des mélanges d’épices pour éviter toute fuite chez le concurrent.

Quant on demande à Michel Habsinger la façon dont il envisage l’avenir, il se déclare optimiste car la production se porte bien. « La clientèle est en recherche d’authenticité. Elle ne veut plus consommer le pain d’épices de la grande distribution. Une fois qu’elle a goûté à notre production, elle nous est fidèle et vient régulièrement s’approvisionner à l’atelier. C’est pour elle que l’on a aussi monté un site de vente en ligne car il n’est pas toujours facile de se déplacer. D’ailleurs, la clientèle qui fonctionne par le bouche-à-oreille est devenue nationale ». Les pains d’épices de la maison Lips se trouvent aussi sur les marchés de Noël. Pour parer à l’accroissement d’activité, l’entreprise vient d’embaucher un saisonnier et pour suivre l’évolution de la production, une nouvelle recrue viendra rejoindre l’équipe en CDI.

Le pain d’épices ne se contente pas d’être une friandise de fête. Ces saveurs investissent d'autres recettes pour renouveler d’un goût inimitable mets salés ou desserts. Un petit tour sur le site ouvrira les portes de votre imagination.

Site de la Maison du pain d'Epices