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Active Tourism Newsletter Active Tourism Edition du 15/05/2017
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Vinci Immobilier : carnet de commandes plein pour 2017

Le pôle hôtellerie de Vinci Immobilier, filiale de promotion immobilière du groupe Vinci dirigée par Jean Luc Guermonprez, est, aujourd’hui, l’un des acteurs essentiels dans le renouveau de la promotion hôtelière avec plus de 6000 chambres ouvertes sur les dix dernières années. Lancée il y a une vingtaine d’année, le pôle hôtellerie de Vinci immobilier a connu une accélération de son développement depuis 2012. Jean Luc Guermonprez, son directeur général nous donne sa vision sur l'évolution du marché de l’immobilier hôtelier. 


Question : Vous estimez que 2016 a été une année exceptionnelle. Quelles en sont les raisons d'après vous ? 


Réponse : 2016 a été une année excellente car nous avons vendu 6 hôtels (environ 800 chambres) ce qui correspond à 110 millions d’euros environ d’investissements. Pourtant, nous l'avons fait dans un contexte économique difficile. L'année a donc été contrastée avec de très bons résultats dans un environnement perturbé. Les ouvertures réalisées ont été l’occasion de montrer notre savoir-faire car les projets étaient très diversifiés. Tantôt en effet, nous assurons la totalité du projet depuis son élaboration jusqu’à l’ouverture clés en mains, tantôt nous réalisons le montage du projet, la recherche les partenaires et  la construction, pour des hôtels allant du 3 à 5 étoiles. L'excellence de notre savoir-faire a d’ailleurs su convaincre certains de nos partenaires d’investir devant la pertinence de nos projets. C’est le cas d’ADP qui, jusqu’à maintenant assurait uniquement la maîtrise du foncier et qui, pour la première fois, devient investisseur dans le cadre du projet Innside by Melia à Roissy Charles de Gaulle ! 


Question : Depuis 10 ans, comment jugez-vous l'évolution de l'immobilier hôtelier?


Réponse : il y a dix ans, nous avions surtout comme interlocuteurs des investisseurs institutionnels, des Private Equity, des Foncières spécialisées et de grands groupes hôteliers. En  2016, nous avons travaillé en majorité avec des franchisés et des family office. C’est le cas, par exemple, de l’ibis Style de la Porte d’Italie, un hôtel de 185 chambres porté par un franchisé «historique» du groupe AccorHotels. Ces opérations nouvelles nous ont d’ailleurs conduits à travailler sur des projets de taille variable, allant de  5/6 millions à plus de 100 millions d’euros, nous obligeant à plus d'agilité et plus d'adaptabilité. 


Question : Quelles sont les nouvelles tendances sur le marché de l’immobilier hôtelier ?


Réponse : Il y en a deux principalement : les projets qui s’inscrivent dans une démarche de développement durable et d’innovation et ceux qui mettent en avant une vraie qualité architecturale avec des signatures de renom. C’est le cas par exemple du B&B de la Porte des Lilas signé par Dominique Perrault ou encore de notre hôtel Melia de la Défense. Mais il y a aussi les produits eux-mêmes qui changent en raison des effets de mode. Enfin ces dernières années, l’aménagement intérieur des hôtels a beaucoup évolué sous l’influence d’Airbnb et de nouveaux entrants obligeant les hôteliers à innover constamment et à développer de nouveaux concepts. Certains ont même réussi à modifier leur projet en cours de réalisation, tout en restant dans le modèle économique initial.


Question : Peut-on dire que tout ceci a eu un impact sur le coût de la chambre ?


Réponse : Le coût de la chambre a évolué naturellement depuis dix ans, mais c'est l'un des paramètres les plus difficiles à comparer. En effet, tout le monde ne calcule pas de la même façon et le coût final peut montrer une différence de 50% en fonction des éléments que l'on inclut dans ce coût, surtout si l’on inclut le foncier au début de la chaine de valeur et les équipements hôteliers à la fin de l’opération.


Question : Votre carnet de commandes est-il plein pour les années à venir ?


Réponse : En 2017, nous avons 10 hôtels en cours de travaux , soit 1400 chambres, avec des ouvertures prévues en 2018 et 2019. Globalement, nous ouvrons en moyenne entre 3 et 5 hôtels par an, ce qui représente entre 800 et 900 chambres. Nos futurs projets sont par ailleurs très variés. Un certain nombre d’entre eux concernent les régions et sont souvent des opérations mixtes de réhabilitation où l’on retrouve à la fois des bureaux, un centre commercial, mais aussi de l’hôtellerie. C’est le cas dans notre projet Euratlantique à Bordeaux et sur celui de Lyon Part Dieu, où nous allons réhabiliter les abords de la gare. Ces projets montrent la volonté des maires de choisir des projets d’urbanisme mixtes leur permettant de réanimer les cœurs de ville. A Bagnolet, nous avons lancé les travaux d’un hôtel B&B mais aussi un centre commercial, des logements et une résidence étudiants. En revanche, nous estimons qu'il est de notre devoir aussi d’être attentifs à l’équilibre du marché dans certaines villes qui ont connu un développement rapide sans être encoresaturé. C’est le cas à Marseille ou Grenoble par exemple.


Question : Au regard de tous ces hôtels que vous avez ouverts, quel est celui qui vous donne le plus de satisfaction ?


Réponse : Incontestablement l’hôtel Melia de la Défense parce qu’il représente une véritable prouesse architecturale et technique, mais aussi parce que son développement a surmonté une crise immobilière. Il représente aujourd’hui l’un des pôles d’animation le plus actif de la «dalle » surtout le dimanche. C’est une très belle réussite pour nous. 


Enfin nous avons un nouveau projet qui nous tient à cœur. Vinci Immobilier veut en effet réconcilier le bâtiment et l’art. Au travers d’une charte signée avec le Ministère de la Culture, nous allons permettre à de jeunes artistes de s’exprimer à l'occasion de toutes nos nouvelles  réalisations. Ils pourront créer des œuvres aussi bien à l'intérieur qu'à l’extérieur des bâtiments. Notre premier partenariat a été passé avec l’école Boulle pour le futur Motel One de la Porte Dorée, qui ouvrira début 2018. Vous voyez, les promoteurs immobiliers sont aussi des philanthropes lorsqu’il s’agit de bâtir la ville de demain.

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L'Eiffel Blomet un effet Art Déco
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Installé dans le 15ème arrondissement près de la Tour Eiffel, l’Eiffel Blomet ouvrira le 1er juin à la clientèle. 


Vincent Bastie, architecte, et Bruno Borrione, architecte décorateur à qui l’on doit, entre autres, l’Intercontinental avenue Marceau et le Prince de Galles côté restauration, ont restauré avec brio cet Immeuble 1930, lui restituant un esprit Art Déco tout en subtilité, sans surcharge ni lourdeur. 


Du style Art Déco, en effet, on retrouvera les vitres cannelées de la cage d’escalier ainsi que les faux vitraux reproduits à l’ancienne, mais aussi sa façade tout en balcons et en décrochés, sans oublier l'abondance de palissandre et de rafia dans la décoration, parti pris pour insuffler un esprit haut de gamme, tout comme le cuir utilisé pour le mobilier et les têtes de lits, alors que les couloirs sont entièrmeent tapissés de bois de noyer.  


Dans les 87 chambres, ainsi que dans les neuf suites de 34 à 38m2, le décorateur a joué sur une palette de tons allant du bleu au vert pâle céladon, pour s’harmoniser avec la moquette Pierre Frey à impression jungle ou à impression graphique. la recherche de la luminosité est omniprésente avec des chambres sur rue, placées côté sud, inondées de soleil, ou de grandes fenêtres pour les chambres intérieures donnant sur cour pour laisser passer plus de luminosité. Les suites du 7ème étage ont une vraie valeur ajoutée avec leurs sublimes terrasses avec vue. Les salles de bain, à carreaux blanc et noir ou blanc et marron, sont justes chics et fonctionnelles. 


Mais c'est surtout sur son espace bien-être au sous-sol avec hammam, sauna et piscine de 14 m de long que compte l'Eiffel Blomet pour séduire clients et population environnante ainsi que sur son espace petit déjeuner avec ses 70 places et autant de prises électriques, donnant sur une jolie terrasse intérieure, destinée à devenir, pour les propriétaires, l'espace de co-working préféré du quartier. 


L’Eiffel  Blomet  - 78 rue Blomet - 87 chambres .  


Tarif des chambres à partir de 150 euros.

Le MOB, une autre façon de vivre l'hôtellerie
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Après cinq ans de gestation et de teasing, le MOB a ouvert début mars. Hôtel atypique, situé près des puces de Saint Ouen, le projet s’inscrit dans une démarche responsable et sociétale.


A la fois lieu de vie, espace collaboratif et hébergement atypique, le MOB est pour Cyril Aouizerate, son créateur, le reflet d’une idéologie personnelle basée sur le partage et le sens de valeurs humanistes et solidaires. Inséré dans une petite rue résidentielle de Saint Ouen, le MOB veut être un lieu de rencontres et d’échanges entre les clients et les habitants du quartier avec des boutiques proposant des objets éthiques et ethniques (de l’alimentaire au textile en passant par le cosmétique et une épicerie bio), mais aussi des animations, des stages de méditation, et des services comme cet atelier de bricolage pour réparer les bicyclettes endommagées. Autre innovation dédiée aux gens du quartier, ces potagers aménagés sur les toits ou encore cette programmation de films que l'on peut venir regarder le soir, en buvant un verre, ou en prenant un plat au food-truck installé dans la cour de l'hôtel. Ils pourront aussi venir faire leur marché "puisqu'on proposera parfois à la vente des légumes et des fruits bio» explique Cyril Aouizerate, le fondateur.


Les prix se veulent cohérents avec la philosophie du projet. La carte du restaurant élaborée par Brice Morvan proposera une restauration dont le ticket moyen se situera autour de 15/20 € (plats à partir de 13 € et verre de vin «bio» à 4,50 €. Le petit déjeuner sera à 7 ou 8 € avec une offre simple, des produits naturels et bio comme ce pain sorti tout droit du four installé au fond du restaurant, ou ces confitures «faites maison». «Nous voulons redonner aux gens le goût des choses» explique le fondateur du projet, qui fait la promotion du bio sans être vegan « car je ne souhaite pas tomber dans des effets de mode» dit-il.  En revanche, le restaurant avec ses 80 places à l’intérieur et ses 100 places à l’extérieur devient un espace à vivre «ce que je souhaite" dit-il «avec cette bibliothèque aux 3000 titres que je mets à disposition du public».


Dans ce projet tourbillonnant, les chambres restent simples et à la fois très joyeuses, avec leurs couleurs tranchées et la présence de nombreux objets insolites comme cet air bed « pour rappeler que nous partageons les mêmes valeurs avec AirBnB» dit-il. D'ailleurs le MOB sera même commercialisé par la plate-forme locative. Pour autant, dans cette décoration décalée, où des animations à partager remplacent l’inévitable poste de télévision, le MOB s'est attaché à conserver des éléments fondamentaux du confort à savoir un lit  «aussi bon que celui de la Réserve», une douche simple et efficace, une acoustique parfaite aux fenêtres et aux portes, et un wi-fi ultra –rapide pour les visiteurs du MOB pour une large part des millenials se retrouvant dans ce nouveau complexe.


Enfin, le MOB s'est aussi de la connectivité partout et un clin d'oeil aux start-ups. C'est ainsi que de  jeunes sociétés de la nouvelle technologie pourront intégrer l'incubateur de l'hôtel, qui leur est réservé et que Cyril Aouizerate a appelé la kolkosita, clin d’œil à une philosophie qui lui tient à cœur, en étant une sorte de philanthrope du travail. "Les entreprises n’auront à payer que l’électricité» dit-il. Et pour ceux qui arrivent tôt ou qui partent tard, le Mob propose un espace de détente, aménagé pour travailler ou se reposer.


Accueilli sans réserve par la Mairie de Saint Ouen, un deuxième MOB devrait ouvrir en 2018 à 100 mètres du premier « nous avions un problème de place » précise Cyril Aouizerate, tout comme un autre à Lyon en août 2017, mais aussi à Washington et Los Angeles. Le MOB, qui souhaite agrandir son réseau «pourrait même accueillir des indépendants, en franchise ? Ce qui est sur, c'est qu'ils seront soigneusement triés sur le volet pour répondre impérativement aux mêmes valeurs être authentiques et s'inscrire dans une démarche respectable par rapport à leur environnement ».


Metro Garibaldi – ligne 13 ou bus 95


Prix des chambres : entre 80 et 150 €

Décret AirBnB

Le décret n° 2047-678 lié à l'enregistrement des loueurs de meublés de tourisme est paru au Journal Officiel du 28 avril 2017. Il concerne l’article L. 324-1-1 du Code du tourisme et modifiant les articles D 324 – 1 et D 324-1-1 e017.


Le décret donne la possibilité aux villes de plus de 200 000 habitants et à celles de la petite couronne parisienne de créer un numéro d’enregistrement pour les meublés faisant l’objet d’une location de courte durée, afin de pouvoir vérifier qu’ils n’excèdent pas la durée limite légale de location de 120 jours par an lorsqu’il s’agit de résidences principales.


Les réactions de l’AhTop et du GNI ne se sont pas faites attendre. Les deux organismes se félicitent de la publication de ce décret, précisant qu’ils avaient, en effet, de nombreuses fois dénoncé la concurrence déloyale exercée par un certain nombre d’acteurs au travers de ces plate-formes. Didier Chenet du GNI déclare « ce décret est assurément une victoire pour la transparence et la loyauté de l’économie numérique" mais précise toutefois «qu’il appartient aux collectivités de se saisir de cette opportunité et aux pouvoirs publics de faire respecter la loi». De son côté, l’AhTop explique que ce décret est une première avancée. Mais qu’il faut désormais que les communes concernées fassent appliquer la loi car « la possibilité donnée aux maires de contrôler les loueurs n’est pas suffisante s’il n’y a pas de moyen coercitif. Le second décret qui vise à définir les sanctions qui s’imposeront aux contrevenants devrait être rapidement publié.

Des ouvertures à suivre...
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La Cour des Sens by Annabelle Fesquet 


Après avoir réalisé plusieurs restaurants et diverses boutiques à Paris et dans le sud de la France, la décoratrice Annabelle Fesquet vient d’ouvrir la Cour des Sens, un établissement moitié maison d’hôtes moitié hôtel haut de gamme, en lui conservant son charme authentique tout en y ajoutant une vraie modernité. Annabelle Fesquet est diplômée en histoire de l’art et de l’Ecole Boulle. L’établissement situé à Lagnes, au cœur du Lubéron comprend cinq suites, une maison de vacances, un spa, une salle de fitness, une piscine et un parc de 10 000 m2. www.annabellefesquet.com


1 Hotels à Brooklyn 


Barry Sternlicht, l’emblématique ex CEO de Starwood Capital vient d’ouvrir à Brooklyn 1Hotel Brooklyn Bridge, un hôtel de 194 chambres à proximité du célèbre Brooklyn Bridge avec vue sur les gratte-ciels de la statue de la Liberté de Manhattan. 1Hotel Brooklyn Bridge sera le flagship de la série des 1Hotels, avec déjà deux hôtels à New York dont l’un à Central Park et l’autre à South Beach. Il sera réalisé avec des matériaux recyclés en provenance des usines désaffectées et une démarche particulièrement environnementale avec son mur végétal. www.1hotels.com


Public Hotel in New York


Ian Shraeger, l’homme des boutique-hotels et auteur du Public Hotel à Chicago, est en train d’ouvrir un autre Public à New York. Sous le signe de la disruption, cet hôtel qui ouvrira fin mai et dont le prix des chambres ne devrait pas dépasser $150, l’esprit de communauté et de partage devant être au coeur du concept. Dans cet hôtel de luxe «au prix raisonnable» le lobby sera  «un espace  communautaire encourageant travail et activités de loisirs multiples». Il comprendra aussi un espace modulaire multi-media, le Public Arts, pouvant être à la fois night-club mais aussi centre culturel, salle de spectacles ou de concert. Le restaurant sera tenu par Jean Georges Vongerichten qui servira des plats à partir de produits sains et naturels, avec un comptoir à emporter. Trois bars sont également prévus. 


Enfin l’ensemble de la décoration a été confié aux architectes Herzog & de Meuron, tous deux Prix Pritzker. 

OKKO inaugure son premier hôtel à Paris dans l'innovation

OKKO Hotels, jamais à court d’idées quand il s’agit de communiquer sur ses hôtels, prépare l’ouverture de son premier établissement à Paris, en créant un événement non-stop sur quatre jours. 


Alors que l’hôtel sera inauguré officiellement le 7 juin, l’équipe dirigeante d’Okko Hotels a choisi de célébrer cette ouverture en créant une série de mini évènements du 1er au 5 juin 2017 organisés autour du partage, de l’innovation et de la générosité. On y trouvera des think-tanks sur l’évolution du secteur mais aussi des séances de yoga, des dégustations de produits réalisés par les partenaires. 


Okko Hotels veut surtout marquer les esprits avec ce premier hôtel parisien réalisé par un architecte de renom, Jean Michel Wilmotte et toujours Philippe Norguet pour l’aménagement intérieur. L’hôtel aura une capacité de 149 chambres, un espace forme et un Club de 300 m2 installé au rez-de-chaussée. 

AGENDA
23 et 24 mai 2017

Assises nationales des randonnées et activités de plein nature - Mende

29 et 30 mai 2017

4èmes rencontres nationales du marketing territorial - Lyon

13 juin 2017

Top Hotel Projects Tours - Londres

13 juin 2017

European Glonbal Distribution Conference - Londres

WHO'S WHO

Ils bougent :


Richard Solomons, président du groupe IHG, quittera ses fonctions en août. Il sera remplacé par Keith Barr, membre du comité exécutif qui a passé plus de 17 ans dans le groupe. 


Federico Gonzalez Tejera, vient d’être nommé président de Rezidor. Il remplacera Wolfgang M.Neumann, à ce poste depuis 2012. Wolfgang M.Neumann occupera les fonctions de président du conseil d’administration alors que John Kidd sera nommé directeur général de Carlson Hotels.